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Énergies renouvelables : La sénégalaise Sogas produit du biogaz grâce aux réjections de ses abattoirs

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La production des énergies renouvelables n’est plus un secret de polichinelle pour les abattoirs sénégalais. Animé d’une parfaite volonté de consommer des énergies propres, les abattoirs nationaux, recyclant leurs déchets, produisent de l’électricité. 20 000 tonnes de viandes y sont traités chaque année.

Le Sénégal s’est engagé à produire 15% d’énergies renouvelables d’ici 2020. Une volonté affirmée qui se confronte néanmoins à des réalités économiques. Les initiatives sont plutôt prises à l’échelle locale, faute d’argent. Comme les abattoirs de Dakar, qui produisent leur électricité en recyclant ses déchets. Et depuis l’an dernier, le biogaz est créé par les déchets liquides et solides, qui alimente directement une turbine. Une consommation importante, puisque 20.000 tonnes de viandes passent par ces abattoirs chaque année.

Expliquant son projet dans un article du 8 juin 2015 et parcouru par vivakrik.com, l’ingénieur qui a installé la turbine affirme que « nous produisons de l’électricité et de la chaleur. L’électricité est utilisée tout de suite par l’abattoir, toutes les chambres froides sont alimentées par ce système-là.» Il est donc noté une forte évolution puisque avant l’installation de ce système, tous les déchets étaient rejetés dans la mer. Une production d’engrais bio a également été mise en place pour cultiver un potager, à quelques mètres des chambres froides.

La Sogas, l’une des plus grands pollueurs de ce pays, se félicite de ce progrès. C’est ce qui fait dire à son directeur, Tala Cissé que « quand on sait que la Sogas, ici à Dakar, paye entre 9 et 11 millions de factures d’électricité par mois, c’est plus de 10% de notre chiffre d’affaire, c’est important. » Ce dispositif concerne que Dakar mais il pourrait être étendu aux 7 autres abattoirs du pays.

Cette initiative locale a fait écho à l’annonce du G7, se réunissant à l’ouest de l’Allemagne, déclarant vouloir une diminution importante des émissions mondiales de CO2 au cours de ce siècle. François Hollande s’en est félicité, évoquant des « engagements ambitieux et réalistes » dans la lutte contre le réchauffement climatique.

VivAfrik